Le président du syndicat de l’armée, Christian Schleck, a été «délibérément discrédité», le chef de l’armée Alain Duschène «ment». Le SPFP a répété ses accusations ce mardi.

Le comité exécutif du Syndicat professionnel de la force publique (SPFP), l’organisation qui chapeaute le syndicat de l’Armée (Spal) et le syndicat de la police (SNPGL), a rappelé sa position dans l’affaire autour de Christian Schleck, lors d’une conférence de presse ce mardi. Selon lui, Christian Schleck a été publiquement discrédité en tant que président du syndicat de l’armée.
L’arrière-plan est le différend concernant la mutation forcée de Christian Schleck. Celui-ci avait ouvertement abordé des problèmes au sein de l’armée. Il avait ensuite été muté parce que ses activités syndicales «n’étaient pas compatibles avec son travail dans l’armée». Schleck était alors responsable des relations publiques. La CGFP et le SPFP ont dénoncé cette mutation et exigé la démission du chef de l’armée, le général Alain Duschène.
Schleck «a été muté de force»
«Le général Duschène ment», a répété le syndicat ce mardi. Christian Schleck n’aurait jamais accepté sa mutation et l’aurait fait consigner par écrit. La conférence de presse, qui a duré deux heures, n’a pas permis de clarifier réellement l’affaire.
Le SPFP a donc une nouvelle fois appelé à la démission du général Duschène. Selon le Syndicat professionnel de la force publique, Christian Schleck devrait être autorisé à retourner à son poste.
(mb/L’essentiel)