PRESSE Wort.lu L’affaire Schleck sera répercutée à Genève

Photo: Gilles KAYSER

Maurice FICK 20.02.2020

Départ en retraite du général, annulation de la mutation du soldat Schleck, ou mea culpa de Henri Kox n’entament pas la détermination du Syndicat Professionnel de la Force Publique (SPFP). «Nous nous battrons jusqu’à ce que l’affaire soit réglée légalement», assure son président.

Au-delà de l’honneur de l’adjudant-chef, l’affaire devenue «causa Schleck» se focalise sur la question-clef du respect de la liberté syndicale. Et en la matière, la puissante CGFP ne transigera pas avait clairement martelé en décembre Romain Wolff, son président. Son affilié, le Syndicat Professionnel de la Force Publique (SPFP) est sur le point de porter plainte à Genève comme l’explique Pascal Ricquier, son président.

Le général Duschène partira en retraite et l’adjudant-chef Schleck a retrouvé son poste. Votre demande répétée de limogeage du n°1 de l’armée reste-t-elle d’actualité? 

Pascal Ricquier : «Nous ne lâcherons pas. Nous allons continuer à nous battre jusqu’à ce que cette affaire soit réglée légalement. Nonobstant le départ en retraite du général Duschène. Tous les fonctionnaires doivent faire leur demande de retraite six mois avant. C’est une chose normale. Cette annonce n’est pas une surprise pour nous. Nous le savions depuis un an. Mais cette retraite n’a rien à voir avec la „causa Schleck“. Notre demande de limogeage reste bien d’actualité et va le rester.


Pascal Ricquier SPFP SNPGL
Le SPFP réclame la tête de deux ministres et du général

Nous l’avons répété plusieurs fois: c’est la liberté de tous les syndicalistes du Luxembourg qui est en jeu à travers cette affaire! Aussi bien au sein de la fonction publique que du secteur privé. Nous avons eu le soutien à 100% de l’OGBL et si besoin, nous lutterons ensemble contre les graves atteintes à la liberté syndicale.

Quelles actions concrètes allez-vous mener dorénavant pour parvenir à vos fins? 

«Le SPFP et le Syndicat national de la police grand-ducale (SNPGL) ne baisseront pas les bras. Nous allons porter plainte auprès du Bureau  international du travail (BIT) à Genève contre le général et d’autres personnes du SPAL (Syndical professionnel de l’Armée luxembourgeoise). Le dossier est en cours de préparation. Ce n’est pas une mince affaire. Mais il devrait être prêt d’ici quelques semaines. 

Reste à savoir si Christian Schleck portera lui-même plainte contre le général ou si ce sera le syndicat. Je ne peux rien dire à ce sujet pour l’instant puisque les procédures n’ont pas été convenues avec le conseil d’administration. Mais dans ce dossier figurera la décision du tribunal administratif de 2014 en faveur de Christian Schleck. Une affaire de défaut de liberté syndicale déjà.

Que reprochez-vous précisément au général Duschène? 

«Il a menti. Pour nous une telle inconduite du général dans la presse où il a diffusé de fausses informations, ne peut être tolérée. C’est un comportement qui doit être sanctionné conformément à la loi parce qu’il a menti.

Le général au micro de Radio 100,7, tout comme le ministre délégué à la Défense, Henri Kox en séances publiques à la Chambre des députés, ont publiquement reconnu qu’il n’existait pas de document concernant le changement d’affectation de l’adjudant-chef Schleck. Pas de document écrit, ni de signatures des deux parties.»

Source Wort.lu

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